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Projet d'article sur la Société d'aquiculture[modifier | modifier le code]

Société centrale d'aquiculture et de pêche

Société centrale d'aquiculture et de pêche
Histoire
Fondation
Cadre
Domaine d'activité
Pays
Langue
Organisation
Publication
Bulletin de la Société centrale d'Aquiculture et de Pêche

Résumé introductif: La Société centrale d'aquiculture et de pêche (SCAP) est une société savante française fondée en 1889 sous le nom de Société centrale d’aquiculture de France et dissoute en 1976. Elle rassemblait les personnes qui s'intéressaient aux poissons, marins comme d'eau d’eaux douces.

Histoire de la Société[modifier | modifier le code]

Les origines[modifier | modifier le code]

La Société centrale d’aquiculture de France est fondée le 21 mars 1889. En 1895, elle change de nom pour devenir la Société centrale d'aquiculture et de pêche.

Le déclin[modifier | modifier le code]

Les deux guerres mondiales affaiblissent la société, qui doit faire face en outre à la concurrence de plusieurs institutions et de leurs publications. L'Office scientifique et technique des pêches maritimes est créé en 1918 (et publie à partir de 1920 des Notes et mémoires) avant de devenir l'Institut scientifique et technique des pêches maritimes (ISTPM), puis de fusionner avec le Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO, 1967-1984) pour former l’IFREMER[1] ; l’Union piscicole de France est créée en 1928 (qui édite le Bulletin français de pisciculture[2], actuellement Knowledge and management of aquatic ecosystems[3]) ; le Comité central des fédérations départementales de pêche et de pisciculture apparait en 1941 pour devenir le Conseil supérieur de la pêche en 1948 (puis l'ONEMA en 2006) et son Bulletin officiel d’information.

Cette concurrence se traduit par une réduction des attributions originelles et de l'activité de la société, comme en témoigne la publication de son bulletin. De 1889 à 1950, le nombre de pages du Bulletin de la Société centrale d'Aquiculture et de Pêche passe en effet de 300 à 32. En 1976, la SCAP ne publie plus que 1 à 3 pages dans le Bulletin français de pisciculture.

Dissolution et succession[modifier | modifier le code]

Le 9 novembre 1976, la dissolution de la SCAP est votée en assemblée générale, ainsi que la dévolution de ses actifs à la Société française d'ichtyologie créée plus tôt la même année. La plupart des 106 derniers membres rejoignent cette nouvelle société[4], qui intègre une autre association moribonde, celle des amis du Laboratoire des pêches coloniales[5]. La Société française d'ichtyologie peut donc être considérée comme l'héritière de l'ancienne Société centrale d'aquiculture et de pêche.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Histoire des organismes des archives historiques de l'IFREMER.
  2. Nécrologie de [documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/26871/RFF_1953_3_232.pdf?sequence=1 Robert de Drouin de Bouville (1873-1952)]. Revue française forestière, 1953, p. 233.
  3. Knowledge and management of aquatic ecosystems
  4. Cas de Jacques Spillmann : Dillemann Georges. Mon ami Jacques Spillmann. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 74e année, N. 270, 1986. pp. 199-202.
  5. J. Daguet, 2001. In Monodi Memoriam (Extraits de mes souvenirs autobiographiques inédits). Cybium, 2001. 25(3): 195-199